Nadège Roux
Sophrologue - Hypnothérapeute

Le stress et les pensées négatives : Réconciliez-vous avec vos meilleurs amis !

Nadège Roux - Torcy

Commençons par celui qui fait la une des journaux, celui accusé de tous les maux, celui souvent incriminé lorsque l’on n’identifie pas la cause de notre mal-être.

J’ai nommé le stress. Tout est de sa faute. Vous n’êtes plus surchargé, débordé, contrarié…

Vous êtes stressé !

Qui est-il vraiment ?
En fait celui dont vous voulez la peau est votre plus vieil ami, il est celui sur qui vous pouvez compter pour vous adapter au mieux dans toutes les situations de la vie.

On peut imaginer le stress comme le triangle qui donne le LA à l’orchestre pour que tous les instruments s’accordent.

Il est la preuve que votre corps se met dans les meilleures conditions pour surmonter les épreuves du moment, il est le moteur essentiel à l’action, c’est une réaction fugace. Bien géré bien dosé, il vous maintient en forme.

  • C’est la décharge d’adrénaline qui vous prévient du danger. Je traverse la route je ne vois la voiture qu’au dernier moment le vélo qui arrive sur ma droite et je me recule
  • C’est aussi lui celui qui va dire à votre cerveau d’activer ce qui est nécessaire pour être concentré et mobiliser toutes les fonctions nécessaires à réaliser la tâche du moment. Les 30 premières secondes d’un entretien d’embauche, le moment où les examinateurs distribuent les copies etc….

Le stress c’est comme mettre une épice dans un plat, il en faut peu mais trop rend le plat immangeable.

Dr Davis Gourion

Et quand ça se dérègle…
C’est lorsque l’on est soumis régulièrement au stress et qu’il n’y a plus de phases de redescente : votre organisme est alors soumis à un stress constant

Votre corps montre des signes comme :

  • Douleurs cervicales / dos
  • Hyperventilation
  • Apnée
  • Sueur
  • Cœur qui accélère
  • Blocages de la parole
  • Oppression dans la poitrine
  • Tremblements…
C’est l’angoisse : vous n’arrivez plus à gérer la situation

Et chaque fois que la situation se présente à nouveau, vous retrouvez le même état physique, mental et émotionnel.

Et puis un jour si vous ne vous occupez pas de ce stress et de ses conséquences : Vous commencez à anticiper toutes les situations dans lesquelles vous allez être « en stress », vous pensez stress et vous êtes anxieux.

Vous avez peur d’avoir peur.

Vous ne vous trouvez plus dans la situation mais rien que le fait d’y penser vous ressentez tous les symptômes physiques, mentaux et émotionnels.

Vous allez alors atteindre la phase d’épuisement car votre corps et votre esprit sont dans un trop plein : c’est alors dans cette phase que l’on voit apparaître le burnout, le bore out, la dépression…

Je ne peux pas terminer cet article sans vous parler de vos pensées négatives, vos ruminations

Ennemi numéro 1 citées à chaque fois.
Elles aussi il va falloir vous réconcilier avec elles,
Car comme le stress elles sont là pour vous protéger et vous apporter de l’information.

Apprenez donc à mieux les comprendre et les accepter.

Bonne nouvelle !
Si nous arrivons à créer notre propre stress, nous sommes tout aussi capables de le « dé-créer »

Je vous aide avec des techniques de respiration en cohérence cardiaque, la sophrologie et l’hypnose pour évacuer le trop plein de tensions physiques, de pensées et d’émotions.
Puis nous allons installer du positif pour ensuite travailler sur la gestion des émotions et enfin, trouver ou retrouver plus de confiance en soi et d’estime de soi souvent mises à mal pendant ces périodes.

Si nous pouvons imaginer des scénarios catastrophes. Nous pouvons tout aussi bien élaborer des scénarios optimistes car nos pensées créent le monde dans lequel nous vivons et notre réalité.

Tips sur les pensées :

Je n’ai pas trouvé mieux que cet excellent post de Christophe André sur son compte Instagram :

  • Ai-je l’impression d’avoir avancé vers une solution ?
  • Ai-je le sentiment d’y voir plus clair ?
  • Est-ce que je me sens soulagé d’y avoir pensé ?

Si tu réponds non à ces 3 questions c’est que tu n’es pas en train de réfléchir mais de ruminer il vaut mieux arrêter !

Nadège,

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